Artisanat Marocain
18 juillet 2007
L'artisanat marocain occupe partout une place de premier plan. Les précieux manuscrits de la bibliothèque royale ou ceux de la mosquée Qarawiyyin témoignent d’un art remarquable de la calligraphie. Les bijoux en or et en argent sont finement travaillés. Les céramiques anciennes (poterie vernissée ou faïence émaillée) présentent des décors constitués de fleurs et d’arabesques monochromes, généralement bleus, ou polychromes, aux tons bleus, bruns, verts et jaunes. Celles de Fès sont particulièrement renommées. La richesse de ce patrimoine marocain ne doit pas laisser dans l’ombre l’extraordinaire variété de l’artisanat marocain : poterie, travail du bois, maroquinerie, confection, travail des métaux, vannerie, assemblage de tapis et de couvertures. Les artisans marocains, que ce soit en milieu rural – essentiellement berbère – ou dans les villes – ils sont organisés en corporations dans les cités -, font preuve d’un savoir-faire et d’une habileté remarquables.

L ’ artisanat fait partie du patrimoine national marocain. Il est la formule d ’ un art principalement populaire maintenu au cours des décennies, conçu dans les matières d ’ origine locale, au service de la vie quotidienne. L ’ Artisanat marocain est sans doute le plus riche et le plus vivace de tout de Maghreb, il fait appel à tous les matériaux accessibles et disponibles: argile, laine, bois, cuir, métaux… L ’ assemblage de ces matériaux variés et la diversité des formes et des couleurs font que l ’ on aura l ’ embarras du choix devant des articles portant souvent un label de haute qualité.
 
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Tapis & Broderies
04 décembre 2006
Tapis
Sujet décoratif ou élément nécessaire ou confort quotidien, le tapis, d ’ une interminable variété, est indissociable de l ’ intérieur marocain. Si l ’ existence des tapis citadins ne remonte pas au-delà du XVIIIéme siècle, l ’ origine des tapis ruraux ou berbères se perd dans la nuit du temps. A côté des tapis rbatis, vous avez ceux du Rif, du Moyens ou Haut-Atlas qui sont les plus recherchés et les plus appréciés.








Broderies
Dans notre pays, la coutume veut que toutes les jeunes filles de bonne famille apprennent à broder dès leur tendre enfance. Dans les villes de Rabat, Fès, Meknès et Salé, de nombreuses broderies sont exécutées sur des supports différents comme les «Gandoura», les «Djellabas» ou encore sur des ceintures, le tout composé essentiellement de soie ou de voile.
 
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Armes & Dinanderie
Armes
Les armes ont pour fonction, à l ’ origine, la défense de l ’ homme. A une certaine époque, au Maroc comme dans certains pays, les gens en faisaient un complément obligatoire de leur tenue lors des fêtes et cérémonies. Parmi ces armes, le poignard «Khandjar» reste l ’ arme traditionnelle la plus répandue, il existe deux types de poignards: celui à lame droite portant le nom de «Sboula», et celui à lame courbée appelée «Koumiya». Comme il existe aussi d ’ autres formes traditionnelles, à priori les fusils «Mokahla» accompagnés de poudrières, portées en bandoulière, ou sabres «Sif». Tous ces articles peuvent être personnalisés et modifiés chez un orfèvre, soit par incrustation de pierres précieuses, soit par des gravures sur cuivre ou argent.


Dinanderie
En dehors du fer forgé, les artisans du métal emploient particulièrement le cuivre, le laiton ou le bronze. Parmi les articles les plus connus et les plus appréciés, nous avons: plateaux, lanternes rehaussées de verre coloré, chandeliers en cuivre, cendriers ou encore heurtoirs de portes sous forme de Khmissa ou main de Fatma.
 
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Bijoux & Maroquinerie
Bijoux
Colliers, boucles d ’ oreilles, ceintures, anneaux de bras et de pied…, les femmes marocaines sont comblées. Soudés, ciselés, niellés, cloisonnés, rehaussés de corail ou de pierres précieuses, les bijoux ont longtemps été, dans notre pays, le domaine réservé des artisans juifs. En ville, l ’ or a la préférence, il est façonné de longue date à Fès, Meknès, Rabat, Tanger, Marrakech, et dans le nord à Tétouan et Tanger où il est destiné particulièrement à la haute bourgeoisie. Tandis que l ’ argent, surtout travaillé à la compagne, servant en parti à la fabrication d ’ armes blanches (Tiznit, Taroudant, Essaouira), donne accès aux moins fortunés et aux campagnards.

Maroquinerie
Le Maroc, pays du cuir possède mille et une façons de travailler le cuir tout en appliquant les règles de la tradition ancienne. Parmi les innombrables objets que le touriste peut acheter: poufs, sacs, porte-monnaie, selles d ’ apparat (devenues surtout décoratives) et autres créations modernes telles que porte-documents ou garnitures de bureau.
 
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Poterie & Ceramique


Artisanat utilitaire né il y a plus de trois mille ans, la céramique devient un art des plus subtils lorsque les potiers de Fès, formés par des maîtres venus d ’ Espagne au IX ème siècle, affinent leur technique et développent un sens élaboré de l ’ ornementation. A part les assiettes aux multiples dimensions et aux couleurs très variées, vous trouverez dans les souks, une panoplie d ’ articles tels que des services à café, des soupières ou des vases, découlant ainsi d ’ un savoir-faire sans pareil.
 
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Zelliges & Bois
02 décembre 2006
Zelliges
Faisant partie du patrimoine culturel de notre pays, les Zelliges, petits carreaux de céramique vernissée, ou de faïences émaillée, aux couleurs rayonnantes (principalement le blanc, le jaune, le rouge, le vert et le bleu), composent à travers nos artistes d ’ imposantes mosaïques, variées à l ’ infini de dessins géométriques, couvrant ainsi les murs, les sols; ou sous forme de frises, sillonnant presque tous les murs de nos édifices religieux telle que la mosquée de la Qaraouyine à Fès qui en présente les spécimens les plus anciens connus au Maroc.


Bois
Le Cèdre de l ’ Atlas, le Thuya et le Citronnier sont souvent utilisés pour réaliser des coffres ou des berceaux souvent peints de couleurs vives, ainsi que certains éléments décoratifs tels que des Moucharabiehs (en bois de cèdre), sujets constitués par des petits éléments assemblés pour former des géométries savantes. Par contre, pour la marqueterie et les incrustations, ainsi que pour la fabrication des petits objets, on emploie d ’ autres essences comme l ’ Acajou ou le Noyer.
 
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Artisanat Marocain : Le «Contrat du défi du millénaire» permettra une hausse de 1,1 % du taux de croissance
01 décembre 2006
La réalisation des projets inscrits dans le cadre du programme national, objet du "Contrat du défi du millénaire", signé vendredi à Tétouan entre le Maroc et le Millénium Challenge Corporation (MCC), permettra une hausse de 1,1 % du taux de croissance économique et une réduction de 20 % du taux de pauvreté dans les zones ciblées à l'horizon 2012, a indiqué le Premier ministre, Driss Jettou.

Ce programme est de nature à promouvoir les efforts visant à stimuler l'économie locale selon une approche intégrée, basée sur la valorisation des potentialités des zones ciblées et le renforcement des mesures de lutte contre la pauvreté, a précisé M. Jettou dans une allocution lue devant S.M. le Roi, qui présidait la cérémonie de signature du "Contrat du défi du millénaire", en vertu duquel le MCC accorde au Maroc une aide de 697,5 millions de dollars.

Ce programme, a-t-il ajouté, a été élaboré selon les critères adoptés par le MCC, qui sont en phase avec la philosophie et la méthodologie de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), et ce dans un cadre de larges concertations, qui ont concerné élus locaux, populations cibles, associations de la société civile, fédérations professionnelles et acteurs privés et publics.

L'aide du MCC, la plus importante jamais accordée depuis la création du fonds américain en 2004, financera cinq projets essentiels choisis par le gouvernement marocain. Il s'agit de projets d'investissement dans les secteurs de l'arboriculture (300,9 millions de dollars), de la pêche artisanale (116,17 millions), de l'artisanat marocain dans la ville de Fès (111,78 millions), des services financiers (46,2 millions) et du soutien à l'entreprise (33,85 millions).

M. Jettou a indiqué, par ailleurs, que l'aide du MCC reflète, une fois de plus, le niveau des relations "fortes et privilégiées" qui unissent le Maroc et les Etats-Unis et traduit la confiance du programme américain dans l'économie marocaine.
Pour sa part, le PDG du MCC, l'ambassadeur John J. Danilovich, a indiqué que le "Contrat du défi du millénaire" est un programme intégré, qui accompagnera le Maroc dans son développement économique.

Il a précisé que les investissements qu'engendrera cet accord dans le domaine de la culture des arbres fruitiers, de la pêche artisanale et de l'artisanat marocain, augmenteront la productivité et l'emploi dans ces secteurs à fort potentiel.

De nouveaux investissements dans le domaine des services financiers et du soutien aux entreprises viendront les compléter, a ajouté le responsable du MCC, qui est un fonds d'aide au développement mis en place par le Congrès américain en 2004 pour réduire la pauvreté à travers la stimulation de la croissance économique.

Le programme, objet de l'accord Maroc-MCC, qui bénéficiera directement à 600.000 familles, a été élaboré par les Marocains eux-mêmes qui ont identifié leurs propres priorités en matière de développement, conformément au principe du MCC, a-t-il souligné, précisant que la participation et le dialogue étaient de mise dans les ateliers qui se sont tenus à travers tout le pays lors de la préparation de ce programme.

Il a précisé que le "Contrat du défi du millénaire" s'accorde parfaitement avec la vision du Maroc, ses priorités et ses efforts en matière de développement et de croissance économique. Il renforce les réformes déjà en cours pour moderniser et consolider les secteurs existants et pour faire des investissements ciblés dans l'agroalimentaire, la pêche et l'artisanat marocain, secteurs dans lesquels le Maroc a un avantage compétitif, a-t-il dit.

Ce contrat positionne également le Maroc de façon à ce qu'il tire davantage de profits des opportunités nouvelles créées par les accords de libre-échange passés avec les Etats-Unis, l'Union européenne et de nombreux autres pays, a ajouté M. Danilovich.

Le MCC fournit l'aide au développement aux pays qui encouragent la bonne gouvernance, investissent dans l'élément humain et garantissent les libertés économiques, trois critères qui constituent "la base à partir de laquelle nous pouvons construire des programmes pour améliorer le quotidien des Marocains grâce à une croissance économique soutenue", a-t-il souligné.

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Le MCC, une entreprise gouvernementale
Le Millenium Challenge Corporation (MCC) est un organisme gouvernemental américain indépendant, conçu pour travailler avec certains pays en voie de développement. Le congrès a établi le MCC en janvier 2004, pour «réduire la pauvreté globale par la croissance économique durable». Le MCC gère le Compte du Défi du Millénaire (Millenium Challenge Account), qui est financé exclusivement par le congrès.

Le MCC est basé sur le principe suivant : l'aide au développement serait plus efficace et aurait plus d'impact si elle bénéficiait à des pays où il y a une bonne gouvernance, la liberté économique et l'investissement dans l'élément humain.

Avant qu'un pays ne devienne éligible à l'assistance du Millenium Challenge Corporation, le MCC examine la performance de 16 indicateurs comme l'investissement dans l'éducation, la lutte contre la corruption, la gestion des ressources naturelles. Si un pays répond à ces critères, le conseil d'administration du MCC peut lui demander de présenter une proposition pour une aide dans le cadre du contrat dit «Compact».

En tant qu'entreprise gouvernementale, le Millenium Challenge Corporation est géré par un président directeur général qui est également membre du conseil d'administration, qui comprend neuf membres (cinq du secteur public et quatre du secteur privé).





source : www.lematin.ma
 
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Une bouffée d’air frais pour l’artisanat marocain
Des étudiants d’Art Com revisitent des objets traditionnels - Mariage réussi entre artisanat et modernité

L’artisanat marocain, riche et diversifié, plonge ses racines dans un passé aux traditions millénaires. Mais il ne pourra survivre et se développer que grâce à ses capacités de changement et d’adaptation aux besoins de la population marocaine et des touristes. Les objets artisanaux gagneraient donc à être revisités et repensés, pour devenir modernes et fonctionnels. Les étudiants d’Art Com Casablanca et Rabat ainsi que ceux de l’Ecole des beaux-arts de Casablanca l’ont bien compris. Une quinzaine d’entre eux ont fabriqué des objet artisanaux et les ont été revisités en objets «design». Le fruit de ce travail, intitulé «Design et artisanat», est en ce moment exposé à l’Institut français de Casablanca, jusqu’au 7 juillet. Du 9 au 21, c’est la Chambre d’artisanat de Casablanca qui prendra le relais et abritera l’exposition. Pendant près de trois mois, les étudiants ont donc effectué un travail de réflexion et ont eu plusieurs rencontres avec des artisans et des designers, nous explique Diae Berrada, chargée du projet. Par la suite, ils ont mis la main à la pâte et ont réalisé leurs objets en 10/15 jours à peine, chez les artisans. Certains ont choisi le cuir, d’autres la poterie et d’autres, enfin, la dinanderie, le bois et le cuivre. Au final, ils nous proposent une intéressante diversité d’objets, qui a pu voir le jour grâce à la collaboration d’une trentaine d’artisans. Ghizlaine Kindil, étudiante en beaux-arts à Casablanca avoue que «l’artisanat marocain a besoin d’une bouffée d’air frais». Elle a choisi de rénover un ancien sac en doum nommé «Akrab», auquel elle a rajouté des motifs ornementaux et un peu de broderie. «Tout ceci a été conçu pour arriver à un résultat esthétique et moderne que toute femme chic pourrait porter», explique-t-elle. Parmi les travaux les plus originaux figure par exemple un ensemble «majmar» & tagine en terre cuite, métal, cuivre et inox. L’étudiant, Amine Bourazki, a utilisé les techniques de poterie et de chaudronnerie. Dressé sur une petite table, l’assemblage permet de garder la nourriture chaude et à température constante pendant plusieurs heures. Les différents membres de la famille peuvent ainsi se servir eux-mêmes à différents moments de la journée. Un autre étudiant, Ali Kettani, a fabriqué une «khabya» en terre cuite (jarre), à laquelle il a joint des accessoires et de la robinetterie, pour la transformer en distributeur automatique d’eau fraîche, avec poussoir. En marge de cette exposition, les organisateurs ont choisi de soulever un débat sur l’artisanat et le design. C’est ainsi qu’ils organisent aujourd’hui à l’Institut français de Casablanca une conférence-débat sur ce thème, en collaboration avec l’association des designers du Maroc. Une seconde table ronde sur le même thème est prévue le 12 juillet à la Chambre d’artisanat marocain de Casablanca.




source : http://www.leconomiste.com
 
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